Au lancement de La Ligne Orange...

Lancement de la ligne orange
Mes Aïeux : de Montmorency à Côte Vertu!
Jean-David
08/10/2008 - 19h38







Mes Aïeux
Frédéric Auclair



fctAdTag("bigbox",MyGenericTagVar,1);Plus de deux ans après leur 4e album Tire-toi une bûche et de l’immense succès de leur chanson Dégénérations, Mes Aïeux nous présentent un 5e album: La ligne orange.
C’est avec un plaisir évident que les membres du groupe ont présenté
sur la scène du Théâtre National plusieurs chansons de ce nouvel opus,
qui risque fort d’enflammer le Québec et d’amener le groupe Mes Aïeux plus loin que le terminus de la ligne orange!
Après plus d’un demi million d’albums vendu et un Félix pour l’Album
Folk contemporain en 2007, la pression était forte pour ce 5e album.
Malgré tout, le groupe a décidé de se faire plaisir, et c’est sur cette
note que la création de l’album La ligne orange a débuté!
«Nous travaillons en démocratie et de manière collective, tout le monde
amène de l’eau au moulin! On a la volonté d’avoir du plaisir, il faut
donc que tout le monde s’entende!», explique le bassiste Frédéric Giroux
Montréal et le Grand AntonioAu tout début du projet, il n’y avait qu’une chanson d’écrite par
Stéphane Archambault. Cette chanson joué en spectacle est celle du Grand Antonio,
un personnage itinérant du quartier Rosemont, décédé seul et dans
l’oubli devant un Provigo! Cette chanson semble avoir donné le ton, du
moins une direction, à l’album puisque plusieurs des thèmes abordés ont
comme trame de fond Montréal et ses composantes. Le Forum, le
stade et le métro ont inspiré le groupe, ceux-ci vivant tous a
proximité d’une station de la ligne orange. Bien que Montréal soit la
trame de fond de l’album, les membres de Mes Aïeux poursuivent leur
quête identitaire et leur engagement à la cause souverainiste à travers
leurs textes. «En fait, c’est comme tout le monde! Je pense que c’est
un projet sur la tablette, mais ça nous interpelle! On se pose des
questions!», explique Stéphane Archambault.
Contrairement à l’album Tire-toi une bûche qui avait été créé en tournée, La ligne orange
a entièrement été créée à Montréal! Ce qui explique peut-être le côté
urbain de l’album. L’enregistrement de celui-ci s’est déroulé l’automne
dernier au studio - le St-Phonic -, également l’antre de Michel Rivard, Ariane Moffatt et d’une foule d'autres musiciens.
À l’écoute de l’album, on se promène dans divers styles musicaux, ce qui est définitivement la signature de Mes Aïeux.
Pour voir l'entrevue de Mes Aïeux:

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Visionnez la chanson sur le Grand Antonio Pour voir la vidéo:

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LANCEMENT DE LA LIGNE ORANGE


Mes Aïeux, plus unis que jamais


Le groupe Mes Aïeux lançait ce soir leur plus récent album intitulé La Ligne orange © Canoë/Vanessa Guimond

Vanessa Guimond
08-10-2008 | 21h26





«Le
groupe était déjà soudé, mais il se solidifie de plus en plus. Tout le
monde s’intègre et influence le processus créatif. Nous partageons
vraiment nos visions», a déclaré Benoît Archambault lors du lancement
officiel du cinquième album de Mes Aïeux qui avait lieu ce soir au
National.
Intitulé La Ligne orange, le nouvel opus du groupe
fréquemment associé au mouvement de la musique «néo-trad» comprend 16
pièces aux influences variées qui traitent de thèmes comme la solitude,
l’écologie, la quête d’identité et les voyages. «Nous avons pris beaucoup plus de temps pour concocter cet album, a
confié la violoniste Marie-Hélène Fortin en faisant référence aux
quatre années qui se sont écoulées depuis En famille.
Les arrangements sont plus travaillés, nous avons repris les chansons
de base plusieurs fois et nous sommes allés plus loin dans la
composition commune.» «Les choses qui ont changé depuis notre premier album sont les mêmes
que celles qui auraient pu changer dans un couple après huit ans, a
ajouté Éric Deslanreau. Nous partageons aujourd’hui encore plus de
fierté par rapport à ce que nous avons accompli et nous sommes
maintenant capables de rendre sur disque l’énergie que nous avons sur
scène plus que nous le faisions avant.»
Hommage à la métropole


Le stade, Le fantôme du Forum et Antonio (créée en
l’honneur du défunt Grand Antonio) sont toutes des pièces qui font
référence à des endroits ou des monuments propres à la ville de
Montréal. «Nous avons réalisé que dans la chanson qui fait référence au Grand
Antonio, nous mentionnions qu’il est décédé au métro Beaubien qui se
situe sur la ligne orange. Tout a déboulé après cela, a expliqué
Frédéric Giroux. Au fil de nos chansons, nous avons remarqué qu’en
plus, nous parlions souvent de monuments qui se trouvent sur la ligne
orange.»
«La pièce titre, qui est instrumentale, ne s’appelait pas La Ligne orange
au départ, a raconté Éric Deslanreau. De façon naturelle, au fil des
liens et des idées que nous inspirait cette pièce, nous avons décidé de
lui donner ce titre qui fait directement référence au métro. Quand les
choses viennent naturellement comme ça, nous savons que nous faisons le
bon choix.» Le 3 novembre prochain, les membres de Mes Aïeux amorceront une tournée
qui les amènera à donner des concerts un peu partout au Québec, et ce,
jusqu’en mai 2009. «Nous avons vraiment hâte de retourner donner des spectacles, a confié
Benoît Archambault. Nous en avons donné en France cet été, mais ça va
nous faire du bien de retrouver nos fans québécois.»

Le groupe Mes Aieux propose un voyage en musique sur La ligne orange



Il y a 21 heures
MONTREAL — Le groupe Mes Aïeux vient de sortir son cinquième album et s'apprête à partir en tournée.Intitulé
"La ligne orange", ce disque comprend 16 titres offrant plus de 60
minutes de musique tantôt endiablée, tantôt intimiste. Les six membres
du groupe - Stéphane Archambault, Marie-Hélène Fortin, Eric Desranleau,
Benoît Archambault, Frédéric Giroux et Marc-André Paquet - ont puisé
dans de nombreux styles musicaux qui reflètent leur personnalité. Leurs
textes explorent les thèmes de la solitude, de l'errance, du voyage, de
la recherche d'identité et de l'écologie.Le groupe amorcera le 3
novembre prochain une tournée québécoise qui va se poursuivre jusqu'en
mai 2009. La tournée de Mes Aïeux s'arrêtera entre autres à Québec, le
22 décembre, au Grand Théâtre, et à Montréal, le 29 décembre, au
Métropolis. Pour toutes les dates, visitez mesaieux.qc.ca.

Mes Aïeux
Des générations


ARTICLE -
9 octobre 2008

Francis Hébert

Mes Aïeux rechaussent chapeaux et bottes de sept lieues et se lancent sur
La ligne orange, cinquième album du groupe, afin que redémarre une
éternelle veillée enfiévrée.


Un succès, ça vous propulse un artiste, mais ça peut aussi le freiner sec. C'est un peu ce qui est arrivé avec Mes Aïeux.
La tournée de spectacles finie, ils étaient au repos comme le sont les
musiciens, toujours à préparer le disque suivant, à chercher des idées,
à se démener dans un local de répétition. Arrive la fanfare radiophonique qui catapulte la chanson Dégénérations au sommet. Impossible de se défaire de ces couplets, de ce rythme. Le chanteur et comédien Stéphane Archambault
s'en explique: "On l'avait faite pour démarrer nos spectacles et
susciter un questionnement chez l'auditeur. Pas pour balancer des
dogmes ou de grandes vérités. Mais c'est vrai que ma génération, les
fin trentenaires, on se pose des questions. Qu'on a parfois envie de
retrouver un peu de la vie de nos ancêtres, de revenir à certaines
valeurs, sans tomber dans le passéisme. Mes Aïeux, on a toujours été à
cheval entre deux trucs. À mi-chemin entre le néo-trad et la pop."Le succès de Dégénérations,
vu de l'intérieur, Archambault s'en étonne encore: "Ce n'était pas
prémédité; jamais on aurait pu savoir que ça marcherait. Ça nous est
tombé dessus. Puis c'est venu nous gruger comme un démon. Je me suis
mis à écrire des textes qui expliquaient, qui tentaient de justifier
les idées soulevées dans cette chanson. Une série de textes que j'ai
jetés. Allais-je être capable d'écrire autre chose?".À écouter
la nouvelle galette des rois des ondes, on ne craint plus pour la veine
créatrice d'Archambault, principal parolier du groupe qui compte six
membres: "On discute des chansons au moment de leur écriture. On se
réunit pour un repas, autour d'une bouteille, et on parle des sujets
que l'on aimerait aborder. Moi, j'ai un calepin et je prends des notes.
Avec La ligne orange, c'est un tas de thèmes hétéroclites
(écologie, errance, recherche d'identité, solitude, etc.) que l'on
propose comme un long voyage, représenté par la ligne orange du métro.
Le Grand Antonio en est un personnage important. Mais tout ça est un
gros projet collectif, tout le monde y met du sien."Collectif,
le mot a son importance pour Archambault. Il affirme que sans le
groupe, jamais il n'aurait eu l'idée de chanter, sans doute pris par
ses rêves de comédien (les amateurs de la télésérie Rumeurs se
sont tout de suite entichés de son personnage de Jacques). Il y a
longtemps, Archambault habitait en coloc avec le guitariste Frédéric Giroux.
Tous deux, ils se sont mis à bricoler des chansons. D'autres musiciens
se sont joints à eux. Mes Aïeux était né. Festif, vous avez dit festif?
Une génération qui brasse les notes et les mots ensemble. Le public
danse, s'agite et laisse les réflexions pour plus tard, une fois la
solitude de l'après spectacle regagnée.Une chanson qui va faire rêver et cogiter dans les chaumières, c'est Le vieux pont, un texte de Louis-Joseph Doucet qui date de 1910: "Je lisais un livre qui s'appelle Les cent plus beaux poèmes québécois,
je suis tombé sur ce poème d'un auteur qui s'adresse à une autre
génération, et j'ai trouvé ça intéressant qu'une autre génération le
remette en contexte..."Une autre chose dont Archambault est fier à propos de La ligne orange, c'est la pochette. Elle est signée du grand bédéiste Michel Rabagliati, créateur de la série des Paul...
Tous les membres de Mes Aïeux admirent son travail; ils ont été ravis
qu'il dessine l'intégralité du volumineux livret. Une belle naïveté
traverse les dessins de l'un, les chansons des autres. Une génération
qui espère.

Mes Aïeux
La ligne orange
(Les Disques Victoire)

À écouter si vous aimez /
La Bottine Souriante, Les Cowboys Fringants, Le Vent du Nord

MES AÏEUX


Le groupe lance un disque et des flèches à l'endroit des conservateurs


© Le Journal de Montréal
Mes Aïeux lançait au National son cinquième album, La Ligne orange.

Philippe Meilleur
Le Journal de Montréal
09-10-2008 | 20h40




La réélection des conservateurs à la tête du pays la semaine prochaine
serait «une défaite pour toute la société», selon le groupe néo-trad
Mes Aïeux, qui lançait hier son cinquième album, La Ligne orange. Le groupe est farouchement opposé à la reprise du pouvoir par les troupes de Stephen Harper.

«La question que les gens doivent se poser, c'est est-ce que je veux
un gouvernement qui supporte davantage les militaires et les
pétrolières que l'environnement?» soutient Frédéric Giroux, guitariste.


«Nous sommes inquiets de savoir qu'ils sont encore en avance dans
les sondages, ajoute-t-il. Dans un monde idéal, c'est un autre parti
qui prendrait le pouvoir mardi prochain.»

Pour le chanteur et principal auteur des textes de Mes Aïeux,
Stéphane Archambault, le combat contre les politiques des conservateurs
ne concerne pas seulement les artistes.

«Le débat a beaucoup tourné autour des coupes en culture, dit-il.
Mais c'est la société au grand complet qui a quelque chose à perdre
dans cette élection-là. Si les conservateurs avaient coupé en santé,
aurait-on blâmé les médecins de se plaindre le ventre plein? C'est une
question d'idéologie qui touche tout le monde, pas seulement les
artistes.»

Même si Stephen Harper reprend le pouvoir, Mes Aïeux n'y verrait pas nécessairement une défaite.

«J'ai vu qu'ils avaient reculé sur le projet de loi C-10 (NDLR: que
certains observateurs assimilaient au retour de la censure dans le
monde du cinéma), illustre Stéphane Archambault. Tant mieux si c'est le
genre d'impact que peuvent avoir les manifestations populaires sur les
politiciens.»

Rappelons que le 23 septembre dernier, quelques membres de Mes Aïeux
ont participé au spectacle anti-conservateur organisé par Vincent
Graton au Club Soda.

Bonne pression



Mes Aïeux lançait hier son cinquième album, La Ligne orange, qui
arrive sur les tablettes quatre ans après le mégasuccès d'En famille
(double platine pour plus de 200 000 exemplaires vendus).

«Nous avons beaucoup discuté de l'impact du dernier disque sur notre
avenir, avoue Éric Desranleau. Une chose a été claire dès le départ:
nous ne voulions pas faire un autre Dégénérations! (rires)»

Le succès obtenu ces dernières années a surtout permis au groupe de
consacrer plus de temps à la conception des seize nouvelles chansons
qui forment La Ligne orange.

«Nous avons travaillé les arrangements et la structure des chansons
comme jamais auparavant, décrit Marie- Hélène Fortin. On ne peut pas
être plus fiers du résultat qu'aujourd'hui.»

Le groupe a tellement produit de chansons pendant la création du
nouveau disque qu'il lui en reste une bonne dizaine en banque pour un
éventuel prochain album.

«Mais pour le moment, on se consacre à 100 % sur la tour née, qui
sera... comment dire? Orange!» dit en rigolant Stéphane Archambault.

Dom's Groupie a écrit:Merci Emji ! Wow, la grande tornade, c'est ma préférée sur l'album, et live, c'est tellement bon ! Comment t'as fais pour aller là ?